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Lorsque la relation vacille, après quelques mois ou années passés ensemble, arrive un moment où on se pose la douloureuse question : “je pars ou je reste ?”.

Qu’il s’agisse d’un sentiment diffus de mal être dans le couple, d’actes d’infidélité, de disputes ou de désaccords, il est souvent difficile de prendre une décision.

Pour vous aider à passer le cap, explorons ensemble ce qui est en train de se jouer dans la suite de cet article.

 

Comment savoir si c’est terminé ?

Il n’y a pas de liste toute faite à cocher pour vous guider dans votre décision. Personne ne peut savoir à votre place ce qui est juste pour vous, pas même une thérapeute de couple.

Toutefois, avant de faire une croix sur votre histoire, il est essentiel de prendre le temps de vous poser pour prendre du recul.

Une seule exception : lorsque votre sécurité physique ou celle de vos enfants est en jeu ! Dans ce cas, vous devez partir et trouver de l’aide !

Dans tous les autres cas, prendre le temps de réfléchir est nécessaire. Pourquoi ? Parce que vos difficultés de couples, aussi douloureuses soient-elles, sont peut-être une magnifique opportunité de guérir des blessures et d’aller vers une relation d’amour qui vous convient vraiment.

Si vous ne saisissez pas cette opportunité maintenant, il est probable que vous retombiez dans les mêmes schémas indéfiniment dans d’autres relations.

L’herbe peut-être plus verte ici ou ailleurs, si et seulement si, vous acceptez de plonger en vous.

 

Est-ce que la crise est la fin du couple ?

On a souvent une vision idéalisée de la relation de couple et de l’amour. Dans cette vision, il n’y a pas de place aux crises ni aux remises en question. Toute altercation ou “coup de poignard dans le contrat” est pris comme le signe que l’autre n’est pas fait pour nous.

Pourtant, si vous observez autour de vous, vous réaliserez que toute relation humaine, quelle qu’elle soit est un chemin sinueux. Il y a des tiraillements, des moments de déphasage, des discordes. La question fondamentale serait plutôt de savoir si on a l’envie profonde de traverser ces moments dissonants ensemble ou pas.

Comme je vous l’expliquais dans le podcast sur les étapes de la vie de couple, chaque couple traverse 4 phases. Lors de la phase 2, une “lutte de pouvoir” s’engage. Les conflits peuvent être nombreux. C’est généralement à ce moment que l’envie de partir est la plus forte. Après la “lune de miel” et la décision de s’engager, chacun se laisse aller et redevient “qui il est”. Les filtres tombent.  Dans les échanges, il faut un gagnant et un perdant. Vous comptez les points sur de très nombreux sujets comme le ménage, l’argent et les enfants. Faute de connaissance, certains jettent l’éponge à cette phase pensant qu’il en sera toujours ainsi. Mais, si vous prenez conscience qu’il s’agit d’un moment important à transcender, vous pourrez la vivre plus sereinement. La phase 2 vous apprend à identifier vos besoins, ceux de l’autre et qui vous voulez être dans la relation, elle vous guide vers la phase 3 : “le partage de pouvoir”.

Une crise, même forte, n’est donc pas forcément le signe qu’il faut mettre fin à votre couple. Peut-être est-ce le début d’une renaissance de la flamme.

Comment le savoir ?

Pour l’avoir vécu moi-même, je sais que lorsqu’on se pose la question de “partir ou rester”, on se sent atrocement seul.e. Il arrive que, faute de soutien, on oscille entre ces 2 décisions pendant des mois, voire des années.

Du coup, on n’est plus vraiment avec l’autre et on n’est pas “libre” non plus. Cette situation “entre deux” est une espèce de poison lent qui peut miner la relation.

Dans l’atelier en ligne “partir ou rester”, je vous donne des informations pour comprendre le processus de décision.

Je vous donne déjà quelques pistes ici pour vous accompagner dans votre réflexion.

Quand la crise réveille des blessures

Je dis souvent que notre conjoint est un de nos plus grands maîtres. Il réveille en nous des blessures profondes de l’enfance : rejet, abandon, abus de pouvoir, humiliation, etc.

Lorsqu’on n’a pas pris soin d’identifier nos blessures par un travail de développement personnel, elles peuvent être encore “à vif”. Des comportements ou remarques de notre conjoint réveillent alors ces blessures et provoquent des émotions très vives de tristesse, colère ou désespoir.

En se demandant si “papa et/ou maman” ne sont pas en train de s’inviter, de manière inconsciente, dans ma relation de couple, nous pouvons avoir une vue plus large sur ce qu’il se passe. (Bien entendu, je ne parle pas de vos parents tels qu’ils sont aujourd’hui mais tels qu’ils étaient lorsque vous étiez enfants.) Il est parfois plus facile de faire appel à un thérapeute pour identifier les blessures inconscientes et en libérer la relation.

Le manque dans la relation

Au-delà des blessures de l’enfance, une autre source de mal-être dans le couple est le sentiment de manque. On se sent insatisfait.e. On trouve que notre conjoint ne nous donne pas assez :

  • d’amour
  • d’attention
  • de compréhension
  • d’intimité
  • d’aide
  • Etc.

Arrive alors un moment où on fantasme un.e autre idéal.e qui lui/elle viendrait nous combler.

En général, on oublie de fantasmer notre conjoint actuel comme cet idéal. Dans une relation revivifiée, il se pourrait bien que ce soit lui/elle qui comble nos besoins inassouvis.

Si vous identifiez le manque comme étant à la source de vos difficultés de couple, je vous invite à écouter les podcasts sur “les langages de l’amour” et “les niveaux de communication”.

Les conséquences de partir

Écrasé.e par les conséquences matérielles ou affectives qu’entraîneraient la décision de partir, on n’ose pas faire ce choix. On se sent bloqué.e par l’image que ça renverrait à la famille, à nos cercles sociaux.

De nombreuses croyances se réveillent, elles sont d’autant plus vives si nous sommes parents. En prenant la décision de partir, c’est comme si tout un mythe de “la famille idéale” s’effondrait.

On oublie de prendre en compte les conséquences pour nous-même.

Avant de prendre la décision, il y a un deuil à faire de cette relation. Contrairement à ce qu’on croit, généralement le deuil de la relation se fait lorsqu’on est toujours avec son conjoint. Lorsqu’on annonce sa décision de partir, le deuil est déjà fait. Malheureusement, ça ne laisse plus à l’autre la possibilité de “sauver la relation”.

Il vaut parfois mieux prendre de la distance et faire une pause. Ce sera l’occasion de faire émerger les croyances en conscience afin de prendre sereinement une décision juste pour tous.

Et si on décide de rester ?

En toute honnêteté avec vous-même, avez-vous été au bout du bout de tous les possibles pour notre couple ? Souhaitez-vous lui donner une chance ? Oui ?

Alors, il est essentiel de prendre clairement la décision de rester.

C’est seulement lorsqu’on décide de rester et de mettre tout en place pour réenchanter la relation qu’une transformation est possible.

Ça ne veut pas dire de se contenter d’une relation “acceptable” ! Ça veut dire que l’on choisit de s’engager pleinement pour relancer la flamme.

Dans ma pratique, j’ai vu de nombreux couples prendre cette décision après une tromperie. Leur couple a trouvé un nouvel éclat et l’amour n’en a été que plus puissant.

Trouver la réponse en soi 

Quelle que soit votre situation, personne ne peut savoir à votre place si vous devez partir ou rester. N’écoutez pas les conseils des autres, aussi proches de vous soient-ils.

C’est une décision qui doit venir de vous uniquement, aussi difficile soit-elle.

Je vous conseille également d’écouter mon épisode de Podcast : “Partir ou rester ?” ou encore de participer à un atelier en ligne.

Cela vous permettra de découvrir les premières étapes dans ce choix…

Chaleureusement,

Céline

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